(Interview par U. Gauthier du Nouvel Observateur en 2008)Tout le monde est libre de croire ou de ne pas croire, mais à partir du moment où vous avez une religion et croyez à ce qu’elle enseigne, accordez-lui une grande importance et évitez d’avoir la foi un jour sur deux, n’agissez pas n’importe comment et faites-en sorte que vos pensées correspondent à ce que vous dites.La responsabilité universelle est la meilleure des bases pour construire à la fois notre bonheur personnel et la paix mondiale, pour définir un usage équitable de nos ressources naturelles et, dans l’intérêt des générations à venir, pour donner à l’environnement l’attention qu’il réclame. Y compris les non-croyants. C’est pourquoi il est tout à fait juste de rechercher les causes du malheur, en explorant tous les niveaux, mondial, social, familial et individuel.
Tous ont surmonté des difficultés, des souffrances, souvent invraisemblables, au cours de leur quête spirituelle. Cultiver notre propre bonheur c’est non pas s’oublier mais s’enrichir d’une douce vaillance. (Mon autobiographie spirituelle)Mes jeunes amis, vous avez grandis dans une spirale de destruction à l’échelle de la planète, du fait des guerres, du terrorisme et du pillage des ressources naturelles. À force de penser au futur, il ne vit pas au présent, et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Elles sont le fondement d’un bon cœur, le cœur de celui qui est animé du désir d’aider les autres.
On peut très bien comprendre abstraitement la nécessité de se montrer humble et néanmoins demeurer arrogant.
Autrefois, il y avait des vainqueurs et des vaincus. Puisque nous sommes issus de la nature, ne pas la respecter n’a aucun sens.
Or la meilleure façon de le transformer est de l’habituer à penser de manière plus altruiste. Nous cherchons en outre fréquemment une cause unique et essayons de nous exonérer de toute responsabilité.De nos jours, on se nourrit uniquement d’informations venues de l’extérieur, par l’intermédiaire des médias, en particulier la télévision.
C’est la source suprême de succès dans la vie. Sans elle, nous ne serions plus en vie depuis longtemps. (L’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien)Si la compassion, la gentillesse et l’affection vous animent, du même coup cela vous donne la clé de votre serrure intérieure et vous communiquez bien plus facilement avec les autres.Prendre soin des autres, partager leurs problèmes, faire preuve de compassion, tel est le fondement d’une vie heureuse pour soi-même, pour sa famille et pour l’humanité toute entière.Le bon sens nous montre que la vie humaine est courte, et qu’il vaut mieux faire de notre court passage sur terre quelque chose d’utile pour soi et pour les autres. (Sages paroles du Dalaï-Lama)Venir en aide aux autres induit un sentiment de bonheur, apaise l’esprit, atténue la dépression.
Que nous soyons bienheureux ou en souffrance, notre situation nous éclaire sur ce qu’est le bonheur :– si nous sommes bienheureux, nous savons que cet état est précieux et souhaitons le préserver– si nous ne sommes pas heureux, nous aspirons au bonheurQuelque soit notre « état d’existence », nous sommes pourvus de cette capacité à ressentir ou évoquer le concept de bonheur. Il n’existe pas de bonheur individuel totalement indépendant d’autrui.
Réaliser la Voie, se réaliser, demande un grand courage. J’aimerai le voir un jour. Si on le fait avec amour et compassion, avec le sourire et des paroles affables, on lui procure un bonheur certain.
Il a marqué un très très bref temps d’arrêt et a répondu :Réfléchir et nous recueillir en notre propre soif de bonheur, en notre bonté fondamentale, nous relie à ce sens profond de la vie. Laissons donc loin derrière vous l’envie de BIEN méditer, de bien pratiquer, d’être parfait… Posez-vous simplement confortablement et RESPIREZ !Laissez-vous du temps pour toucher cette personne en vous qui a besoin de prendre soin d’elle… Offrez-vous ces quelques minutes pour vous poser, pour vous « relier » à cette personne… puis revenez à la lecture… Que vos soyez bienheureux, fatigué, stressé, malade, paisible… quelque soit votre état du moment réside en vous un cœur tendre et sensible… Puis pour conclure, vous réduisez progressivement la taille de la sphère lumineuse blanche dans votre cœur. (Mon autobiographie spirituelle, 2009)Être dépressif est un état extrême : nous devons tout faire pour y remédier.Toutes les activités au bénéfice des autres sont des actes qui renforcent l’esprit.Pour jouir d’une vie heureuse et accomplie, la clé est l’état d’esprit.
(Le Dalaï-Lama parle de Jésus, 1998)Puisque nous devons respecter tous les êtres humains, l’humanité entière, il faut donc respecter leurs conceptions et leur foi.
Observons comment nous nous sentons bien quand nous sommes entourés par l’amour des autres, quand nous éprouvons nous-mêmes de l’amour, et comment, au contraire, nous sommes mal dans notre peau quand la colère ou la haine nous envahissent.On ne peut pas vivre sans argent, mais ce n’est pas une raison pour lui donner la première place.Je ne comprends pas les hommes. Mais si je pardonne, mon esprit sera calme. La voix tibétaine met l’accent sur cette nature profonde parfaite.
Le reste est accessoire.L’éducation à elle seule ne suffit pas, la qualité fondamentale qui rend les gens sensibles aux autres, c’est la compassion.Le comportement de chacun dans la vie de tous les jours est, en définitive, la véritable mise à l’épreuve de notre compassion.Ressentir de la compassion, c’est éprouver comme insoutenable, comme insupportable et intolérable les souffrances de l’autre.Je garde la ferme conviction que la nature humaine est essentiellement bonne et compatissante. Au final elle disparait, vous restez tel que… en état d’équanimité un petit moment.Aujourd’hui abordons brièvement par la méditation « les 4 pensées incommensurables ».1) Puissent tous les êtres demeurer en le bonheur et posséder les causes du bonheur.Toutes les situations de la vie quotidienne nous permettent de méditer ces quatre pensées aux bienfaits incommensurables.
Le Dalaï Lama.
Si dans ces moments-là nous perdons espoir et courage, nous réduisons d’autant nos capacités à faire face aux difficultés. (L’art de la gentillesse)Quelles que soient les circonstances, je pratique la compassion.